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Gérard SEBAOUN - Conseiller municipal de Franconville
20 juin 2007

Jean Marie BOCKEL le multi récidiviste

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A relire avec attention le message de 2005 au regard du parcours à droite toute de JM BOCKEL, jusqu'au gouvernement de Sarkozy. Il y rejoint Kouchner et Besson, c'est dire ! Avec une telle brochette, la Gauche de l'UMP (il parait que ça existe) a fière allure !

A trop prendre les Français pour des imbéciles, gare au retour de manivelle tellement les ficells sont grossières !

Quand on regarde les nouveaux entrants, hors les classiques rééquilibrages internes à l'UMP, on ne peut être que frapper par le marketing dans le choix des "nouveaux élus". Pauvres de vous !

Rappel du billet de 2005

Le Sénateur Maire socialiste de Mulhouse a déclaré au Figaro Magazine qu'il approuvait François BAROIN, Ministre de l'Outre Mer qui vient de remettre en cause le droit du sol !

Etes-vous prêt, comme François Baroin, à ouvrir le débat sur le droit du sol dans certains territoires d’outre-mer ?
Jean-Marie Bockel –
Oui. Au vu de la situation dramatique de ces territoires sur le plan de l’immigration clandestine massive et du détournement de l’esprit de la loi, il faut trouver de nouvelles réponses, sans aucun tabou. Quand la cohésion nationale est à ce point menacée, il faut voir les choses en face. Toutes les solutions possibles doivent être discutées.

- Toutes ?
Toutes. En métropole, par contre, il y a peut-être d’autres voies à privilégier. Quant à François Baroin, je le connais assez pour voir en lui, audelà de nos désaccords, un vrai républicain.

Pensez-vous, comme lui, qu’une immigration mal contrôlée menace l’équilibre social du pays ?
Assurément. La France a toujours été et reste un pays d’immigration. Mais depuis trente ans, nous n’avons plus défini de règle du jeu, et l’hypocrisie l’emporte à droite comme à gauche. Le PS, mon propre parti, hésite entre confusion et démagogie. A l’exception notable de Malek Boutih qui n’est pas écouté... Il faut redéfinir clairement les conditions de l’immigration en France et se donner les moyens d’en maîtriser les flux. La question des quotas ou des seuils ne doit pas être occultée. J’aimerais que l’on invente un système à la française. Je suis pour une immigration choisie avec une prévision des besoins et une détermination de nos capacités d’accueil.

- Quand les socialistes demandent la régularisation des clandestins, êtes-vous d’accord ?
Non. En tant que maire de Mulhouse, je connais bien ce problème. Je suis régulièrement confronté au problème des ni-ni : ni régularisables, ni expulsables... Toute régularisation massive crée un appel d’air. On le sait bien.Seule une définition claire de l’immigration régulière redonnera sa vraie place au droit d’asile  et permettra de relancer une véritable politique d’intégration, à la fois ferme et généreuse.

Mon commentaire :
Je croyais "peut être naïvement" qu'un Socialiste, un homme de gauche, et plus largement tous les Républicains sincères étaient viscéralement attachés au principe du droit du sol.
Cet épisode qui prétend ouvrir "un débat sans tabou", selon la technique bien éprouvée du Front national reprise et banalisée par Nicolas Sarkozy, est un nouvel exemple du danger qui nous guette.

Quand la xénophobie fait recette, quand les propos de Sarkozy ou de De Villiers sont de plus en plus nauséabonds, surfant sur les peurs, nous devons redoubler de vigilance. Attention à ne pas se faire piéger en 2007 par un débat exclusivement centré sur l'immigration, sous peine de revivre la tragédie de 2002.

Même si je m'interdis tout amalgame entre les propos d'un camarade "égaré" et ceux d'un certain Jean-Marie Le Pen, je ne peux que rapporter les déclarations de ce dernier sur le sujet :
Supprimer le droit du sol, une "nécessité absolue"


Le président du FN Jean-Marie Le Pen a jugé mardi "un peu tardives" les déclarations du ministre de l'Outre-Mer François Baroin sur le droit du sol, estimant que la réforme du code de la nationalité française est une "nécessité absolue".
"Notre système de nationalité est complètement périmé et absolument dans l'incapacité de répondre au phénomène d'aujourd'hui, qui est composé par les grandes migrations humaines, et si nous ne prenons pas garde -et il ne serait que temps- nous serons submergés", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse au siège du Front national à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine).
"Ce qui est apparent de façon évidente à Mayotte est aussi le cas de la France", a affirmé le leader d'extrême droite. Le code de la nationalité et le droit du sol sont "un véritable imbroglio et par conséquent il faut en sortir", a-t-il réclamé. "C'est une demande fondamentale de modification proposée par le FN depuis longtemps et elle correspond à une nécessité absolue".
Dans son projet pour la présidentielle de 2002, le FN proposait que le droit du sang remplace le droit du sol pour l'acquisition de la nationalité française, en vertu du principe: "Etre Français, cela s'hérite ou se mérite".

Enfin je lui rappelle le communiqué du parti Socialiste :

" Le Bureau national du Parti socialiste réuni ce jour (20 septembre 2005) condamne avec la plus grande fermeté les propos de François Baroin relatifs à la remise en cause du principe du droit du sol qui démontrent une très grave méconnaissance des textes en vigueur. La législation actuelle ne permet en effet d'obtenir la nationalité française qu'à partir de l'âge de 13 ans et après 5 années de résidence sur le territoire français.
Le Parti socialiste rappelle que, non seulement, la remise en cause du droit du sol outre-mer est anticonstitutionnelle et totalement contraire à l'ensemble de notre tradition républicaine mais que, de plus, elle n'apporte strictement aucune solution au réel problème de l'immigration dans l'outre-mer. Celui-ci ne peut être résolu que par la coopération avec les pays et territoires environnants qui comptent parmi les plus pauvres du monde, mais aussi par le renforcement des moyens des services de l'Etat et le contrôle effectif des frontières.

Le Gouvernement préfère manifestement instrumentaliser de façon scandaleuse le problème de l'immigration clandestine dans l'outre-mer plutôt que d'agir en faveur des outre-mers."

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