DEVEDJIAN veut municipaliser SARKOZY : CHICHE !
Le secrétaire général de l'UMP, Patrick DEVEDJIAN, veut "nationaliser" les municipales et les cantonales de mars 2008. Le Figaro du 10 décembre rapporte qu'il veut une campagne résolument "politique", en opposition avec la "singulière manie de présenter les municipales, les cantonales ou même les régionales comme des élections purement locales, où il s’agirait seulement de choisir un bon gestionnaire".
Il ajoute à l'adresse des candidats de droite, "de mettre en valeur les enjeux locaux, bien sûr, mais aussi se situer dans le débat national, dire qu’on est satisfait du changement en cours depuis six mois... Il faut dire que l’élan de la présidentielle n’est pas retombé, qu’il n’y a pas de déception". En clair, c'est la méthode coué de la droite en place.
Cet homme politique habile et policé venu de l'extrême droite - il fut militant du redoutable mouvement Occident - jusquà l'UMP dit souvent ce qu'il faut entendre. Il ne se prive pas de déclarations fracassantes voire de dérapages. Entre autres, il avait traité Anne Marie Comparini, ancienne Présidente UDF de la région Rhône - Alpes, de "salope", et en juin 2007, il avait déclaré qu'en Seine-Saint-Denis les communistes "avaient ancré les gens dans la misère parce que c'était ausssi une manière pour eux d'asseoir leur pouvoir politique". Cette véritable Insulte avait provoqué un tollé chez nos voisins et on les comprend.
A 3 mois des échéances, les acteurs se mettent en place autour de Sarkozy, lui qui a depuis longtemps préempté les scrutins de mars depuis l'Elysée, convaincu de pouvoir surfer longtemps encore sur sa côte de popularité.
La courbe risque bien de s'infléchir avant les municipales et les cantonales car l'agitation permanente du pouvoir a fait long feu. Ell est perçue de plus en plus par les français pour ce qu'elle est, un rideau de fumée qui occulte jour après jour et à longueur d'antenne la réalité sociale de notre pays.
La droite nous promet une campagne nationale en mars ?
Sans oublier les enjeux locaux propres
à chaque commune et à chaque canton,
Nous lui disons CHICHE !