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Gérard SEBAOUN - Conseiller municipal de Franconville
28 avril 2010

Le Val d'Oise n'est pas un malade imaginaire !

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Acte 1 : Mars 2008 : les antécédents avant le check up :

On connaissait depuis trop longtemps le département "parfait" et ronronnant d'auto-satisfaction (depuis 2004 pour ma part) ainsi que l'auto-suffisance assez insupportable d'un Yannick Paternotte vice-président aux finances toujours à nous expliquer avec beaucoup de condescendance, l'excellence de sa gestion et la qualité de ses budgets, tout en balayant nos interrogations.

  • Les transferts non compensés de l'Etat ? Mais non !
  • Le risque de retournement en cas de baisse du marché immobilier ? Mais non !
  • Le danger d'investissements tous azimuts et à guichet ouvert ? Mais non !
  • L'absence d'équité et la nécessité d'un rééquilibrage territorial ? Mais non !
  • Etc. Bref une situation "idyllique".

A tel point que nous finissions par être ébranlés, jusqu'à nous persuader nous mêmes que nous noircissions le tableau. Finalement peut-être que la gestion et les choix de la droite n'étaient pas si criticables ? C'est probablement le rique quand on se laisse bercer par les sirènes de l'adversaire jusqu'à en oublier un tant soit peu nos fondamentaux. L'expression du "tas d'or" inventée par Didier Arnal et longtemps raillée par la droite résumait parfaitement notre étonnement face à ce bonheur de façade : mais comment font-ils ?

Acte 2 : la réalité cruelle du diagnostic :

  • Un nombre d'agents sous dimensionné avec des manques criants,
  • Une bonne santé financière superficielle ne résistant pas à l'analyse,
  • Des recettes aléatoires par nature assises sur l'activité immobilière (DMTO),
  • Des investisssements importants mal maitrisés et décidés au fil de l'eau,
  • Bref un navire très mal préparé à affronter le gros temps.

Acte 3 : l'urgence et le premiers soins :

  • La nécessité d'assumer nos compétences et d'honorer les factures en jachère,
  • La remise à niveau progressive de services clés du conseil général (MDPH)
  • Le combat légitime contre un Etat qui étrangle notre collectivité,
  • Celui contre un Grand Paris oublieux du Val d'Oise,
  • Des mesures concrètes au bénéfice des valdoisiens,
  • Une gestion plus équitable des investissements du département.

Acte 4 : la fièvre et les complications

  • Une majorité politique d'un siège est par définition une majorité fragile.
  • Elle a connu une défaite électorale et une grave crise "importée".
  • Mais ces 2 poussées de fièvre n'ont pas eu raison de cette majorité avec :
  • 20 élus dont 16 PS et 2 apparentés, 1 élu communiste et un élu non inscrit.
  • Si l'utilisation des forceps a rendu la naissance difficile, le bébé a déjà 2 ans.

Acte 5  : un état stabilisé :

Après ces deux années passées à l'exécutif, la situation est toujours préoccupante pour toutes les raisons énoncées plus haut au chapitre "urgence". Plus que jamais nous devons poursuivre les chantiers ouverts sur l'Education (la restauration dans les collèges, le plan numérique etc.), le redressement de la politique d'investissement envers les communes, l'implication dans la politique du logement avec Val d'Oise Habitat et l'Etablissement Public Foncier entre autres. Nous n'aurons de cesse de dénoncer le rôle scandaleux de l'Etat qui étrangle les départements et la perspective d'un Grand Paris qui fait fi des intérêts élémentaires des valdoisiens et des franciliens, ici et maintenant.

Acte 6 : la convalescence avant la guérison :

Nous y travaillons. C'est en 2011 lors des élections cantonales que les valdoisiens jugeront notre action. Dès aujourd'hui et malgré la crise et les difficultés, la plupart de nos propositions de 2008 sont devenues réalité.

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