Journal Mai 2003

Feux "d'artifices" au Conseil municipal

Le budget 2003 : Le programme électoral de la majorité municipale nous promettait une embellie fiscale dès cette année avec la baisse des impôts locaux et la hausse des recettes de taxe professionnelle (TP). C'est la désillusion ! Pas de baisse des impôts et une TP qui chute. Si la dette diminue naturellement en raison d'emprunts finissants, les nouveaux emprunts flambent, même si l'argument vendeur est celui de la baisse des taux.

Pour boucler le budget, on emprunte toujours plus :

4,27 M.€ en 2003, 3,80 M.€ en 2002, 2,72 M.€ en 2001, Soit une augmentation de 57 % en 2 ans !

Les investissements stagnent et plus de la moitié des dépenses réelles d'investissement servent le remboursement annuel de la dette à 5,61 M.€.

Nous nous réjouissons de voir le Maire adjoint aux finances rejoindre nos positions en déclarant  "que la sécurité ne se limite pas au maintien de l'ordre public". Nous ne cessons de le répéter. Est ce la raison pour laquelle, contrairement à leurs orientations, ils n'ont pas augmenté le budget de la sécurité avec 1,225 M.€ contre 1,279 M.€ en 2002, et baissé celui de la police municipale de 0,55 M.€ en 2002 à 0,50 M.€ ?

Ce n'est pas pour autant qu'ils investissent davantage dans le champ social et associatif. Les efforts budgétaires en matière de Sport et de Jeunesse sont nuls avec un budget inchangé à 5000 € près et celui des associations en baisse notable de 90 000 €. Seule l'énorme subvention de 80 000 € au jumping, fondue au milieu des subventions sportives, permet l'artifice de la stabilité !

Dans le même temps, les fêtes et cérémonies crèvent tous les plafonds avec un budget de fonctionnement exponentiel :

212 000 € en 2001, 379 165 € en 2002, 535 740 € en 2003. Nous avons réclamé d'en connaître le détail !

Le nouveau projet de suppression des passages à niveau, remplacés par 2 tunnels souterrains fut abordé par le biais de la préemption d'un local sis 132 rue de station. Ce mauvais projet qui risque de sceller la mort du quartier est une variante de celui de 1996. Les quelques riverains et commerçants informés sont inquiets : la place de la République éventrée, le Bd Maurice Berteaux promu axe routier principal, les rues de la Station, du Plessis Bouchard, Henri Barbusse et Carnot touchées etc. Nous reviendrons sur ce dossier dans un prochain article.

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