Dans les banlieues, il brûle aussi des hommes ...

Certains quartiers de nos villes traversent une énième crise. Celle ci est est ancienne, profonde, douloureuse. Dans le monde des villes péri urbaines tel que je le connais, elle n'est une découverte pour personne, en tout cas pas pour nous citoyens lambda, assocatifs, ou élus de tout bord. Seuls font mine d'être effarés, stupéfaits, ceux qui font semblant, ceux qui se sont détournés depuis longtemps, qui se veulent sourds, aveugles et muets !

Nous sommes tous accablés et révoltés par tant de violence gratuite.
Nous sommes tous pour le retour à la paix civile et à l'ordre républicain.
Nous ne sommes pas tous pour le retour au statu quo !

La révolte des banlieues est le symptôme d'une maladie grave, elle même de nature infiniment complexe.
Il faut arrêter de jouer avec les caricatures au risque d'une catastrophe annoncée.

Lire à ce propos l'article écrit d'Alain Bauer, Président de l'observatoire de violences urbaines, dont je n'ai pas toujours partagé les interventions, qui éclaire bien la nécessité absolue d'un diagnostic lucide. Alain Bauer.doc Le Figaro du 04 novembre 

Un accident (?) tragique dont l'instruction a enfin été ouverte, les paroles insultantes maintes fois répétées, indignes d'un Ministre de la République, dont on peut se demander s'il a agi en peine conscience ou inconsidérément, voilà pour l'étincelle qui a embrasé des quartiers de nos villes en mal de vivre. On ne joue pas avec les allumettes près de villes inflammables, sauf à être soit même un "pyromane" aux objectifs calculés ? Ceux qui brûlent des voitures aujourd'hui se brûlent eux mêmes et ils le savent !

Rappelons nous les images en boucle des voitures qui brulaient à Strasbourg et l'utilisation qui en fut faite. Ce sont des milliers de voitures qui brûlent tous les mois dans notre pays depuis des années. Tous les responsables politiques le savent et le Minsistre de l'intérieur mieux que quiconque. Le phénomène n'est rien moins que récent.

Ceux qui ont choisi d'instrumentaliser l'insécurité des fins électorales portent une responsabilité écrasante dans la sitauation actuelle, situation qui elle n'est pas nouvelle.
La sécurité des citoyens est un bien commun inaliénable et chacun en est convaincu.
Alors de grâce, ne nous refaites pas le coup de 2002.Cela ne marche plus !

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