Journal Novembre 2002

Pour que personne n'oublie…

Parce ce qu'elle a mélangé, façon "zapping", l'occupation, la libération, le 11 septembre, la lutte contre le terrorisme, la violence et le forum des associations (!) créant ainsi  un risque d'amalgame dangereux, même s'il est involontaire, la dernière tribune libre de la droite municipale nous donne l'occasion de répondre sur le fond.

Nos anciens peuvent témoigner et nous rappeler au devoir de mémoire face aux crimes nazis et à l'ignoble régime fasciste de vichy qui dès 1940 allait dissoudre la République, dénoncer les juifs avant de les déporter, et plonger la France dans le désespoir.

Envers les résistants français et étrangers, et tous nos alliés qui ont permis la libération, nous avons le devoir d'une immense reconnaissance.

Mais quel rapport avec l'attaque terroriste du 11 septembre, boucherie programmée de milliers d'innocents par des fanatiques ? Cet acte indigne était destiné à déstabiliser nos démocraties et le combat contre ces barbares ne souffre pas d'ambiguïté.

Attention, une démocratie même attaquée, respecte le droit des personnes et les libertés publiques.

Il ne s'agit pas d'une vision angélique mais du fondement même de ce qui nous différencie de nos ennemis, ceux d'hier comme ceux d'aujourd'hui.

Ainsi, l'amitié indéfectible qui nous lie au peuple américain ne doit pas nous empêcher d'être opposés au Président Bush quand il fait des déclarations incendiaires sur un prétendu choc de civilisations, et choisit seul de nous entraîner dans une guerre "préventive" contre l'Irak.

Quant à la violence quotidienne qui s'est insinuée dans nos sociétés, il faut marteler sans cesse qu'elle n'a rien à voir avec le terrorisme. 

Son traitement est d'abord préventif et mérite un effort considérable de la nation dans les domaines de l'éducation, de la formation, de la culture, pour l'emploi et l'amélioration des conditions de vie de chacun.

Si la répression des délits est nécessaire dans un état de droit, la répression tous azimuts et la prison comme seul avenir sont vouées à l'échec. Le couple prévention répression ne doit pas divorcer.

A Franconville, les associations de toute nature, sportives, culturelles ou éducatives participent de ce combat contre la violence en témoignant jour après jour avec optimisme des valeurs de solidarité et de tolérance, à mille lieux d'une vision étriquée de la société. Aidons les à vivre et à grandir.

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